31.10.09

Punkahontas



Avec “Punkahontas”, Jean-Charles de Castelbajac se lance–t-il dans la guerre du pouvoir d’achat??


On n’en est peut-être pas là mais ce qui est sûr c’est qu’avec sa nouvelle ligne de prêt-à-porter, JC/DC –son nom de combat, toute ressemblance avec un groupe de musique est fortuite- met des pièces de créateurs à notre portée, nous pauvres étudiants au porte-monnaie tout plat.
Satis’Fashion, qui s’est donné pour mission de vous refiler tous les bons plans de la planète mode, ne pouvait donc pas rater l’événement. Nous sommes parvenues à nous infiltrer dans le temple du glamour et des paillettes en ce soir du 23 septembre 2009 pour assister au défilé “Punkahontas and the Ducks” présenté au VIP Room.

Verdict: du ludique, du coloré, une bouffée d’oxygène en ces temps de crise. D’autant qu’il n’y a pas que les motifs pour nous réjouir, les étiquettes donnent aussi du peps. Jean-Charles nous promet des prix accessibles et raisonnables pour des vêtements de ce style et de cette qualité. À partir de février 2010, date d’arrivée de la collection en boutique, il faudra ainsi compter 75€ pour un T-Shirt, 100€ pour une robe et environ 160€ pour un jean. De cette façon, la marque pense à “la nouvelle génération”, c’est-à-dire les jeunes actifs comme les étudiants qui préférent s’offrir une belle pièce de temps en temps plutôt que d’accumuler des fringues avec moins de personnalité.

Sublimer tout un chacun. Est ce que ce ne serait pas d’ailleurs l’idéal que s’est fixé le grand créateur? La présentation au VIP Room se voulait être une “performance”-au sens artistique du terme. En effet, Castelbajac fait partie de ces rares noms de la mode qui tentent l’expérience d’un casting sauvage. Parmi Les 20 beautés qui ont défilé ce soir-là, il y en avait pour tous les goûts, filles et garçons, du XS au XL, recrutés “in da street”. Plutôt que de se plier aux canons esthétiques en vigueur, le créateur a préféré faire la part belle à la personnalité de ses modèles, l’objectif étant de mettre en scène des gens, des vrais, ceux qui prennent le métro et vont au McDo.

Bref, on a tous une bonne raison d’aller faire un tour au 10 rue de Vauvilliers à partir de février prochain, ne serait-ce que pour pénétrer l’espace d’un instant dans l'univers délicieux et haut en couleurs de Jean-Charles de Castelbajac.

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